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Comprendre et maîtriser les performances environnementales des technologies de prétraitement des déchets
Les politiques de développement durable dans leur ensemble contribuent à diffuser la préoccupation de l’environnement auprès de tous les acteurs des filières de gestion des déchets : industriels fabriquant les technologies dédiées, opérateurs des opérations de prétraitement, traitement, valorisation et élimination, institutions en charge des plans de gestion des déchets, citoyens. Citons par exemple les politiques européennes et nationales relatives à la performance environnementale des technologies, à l’évaluation environnementale des plans de gestion des déchets, et à la prévention de la pollution en général.
La préoccupation environnementale touche peu à peu tous les domaines d’activité de nos sociétés – production, consommation, santé et qualité de la vie. Ce faisant, elle devient cependant si générale qu’une grande confusion persiste entre les différents enjeux et qu’il est difficile de définir des critères permettant d’évaluer l’état et l’évolution de l’environnement. Les techniques d’analyse de cycle de vie (ACV) proposent des méthodes pour évaluer les impacts des activités humaines sur l’environnement. Elles sont cependant peu répandues en France, particulièrement dans les milieux politiques, car elles restent éloignées des contextes locaux, méconnues et imparfaites.
Les pressions économiques, environnementales et législatives auxquelles sont soumis les exutoires finaux de la gestion des déchets non dangereux (décharges) offrent un espace considérable aux innovations techniques et organisationnelles pour les opérations de « prétraitement » des déchets : en particulier les techniques de tri, de stabilisation et de valorisation des déchets (matière ou énergie). Ce champ libre se heurte cependant à la complexité des systèmes de gestion des déchets et de l’évaluation de leur intérêt environnemental, du fait des nombreuses interactions avec le système industriel, agricole et économique dans lequel elles s’insèrent.
Les performances environnementales des installations de prétraitement de déchets résultent directement de leurs objectifs de production (stabilisation des déchets, production de compost, d’énergie, de matériaux recyclables, …), mais dépendent également d’émissions parfois difficiles à mesurer. De plus, comme le prétraitement des déchets influe sur les performances des traitements ultérieurs (l’enfouissement par exemple), son évaluation doit intégrer les effets qu’il engendre sur l’ensemble de la filière, en tenant compte de composantes techniques (qualité requise par les utilisateurs des produits), réglementaires (normes), commerciales (assurance de débouchés) et bien sûr environnementales (after-care free).
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Déchets ménagers
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