Evaluation des technologies
propres et durables
de gestion des déchets

 
Hébergé par :
 

DESCRIPTION


 Tâches

Le programme de travail comprend 4 tâches techniques et une tâche de communication.
(La coordination du projet fait l'objet d'une tâche non décrite ici).

Tâche 1 Cadrage des objectifs et de l’étendue de l’évaluation
Tâche 2 Définition d’une méthode d’évaluation des impacts
Tâche 3 Test de protocoles et acquisition de données complémentaires
Tâche 4 Etudes de cas, interprétation et recommandations
Tâche 5 Valorisation des résultats

Tâche 4 - Méthode d'interprétation - Intégration des résultats

Cette phase inclut le développement d’une méthode «holistique» de vérification de l’efficacité écologique des technologies. L’ensemble des critères techniques, économiques, environnementaux, sociaux, politiques, sera intégré dans une démarche qui tend à se rapprocher des principes du développement durable. On développe un outil de test de la sensibilité des critères pour permettre d’une part de «situer» l’intérêt d’une technologie et d’autre part de «qualifier» ses performances dans un schéma global et dans un contexte donné.

Cette tâche nécessite de replacer la méthodologie utilisée pour l’évaluation des performances environnementales des technologies dans le contexte général de son application. Les études de cas basées sur les technologies abordées dans la tâche 3 serviront de démonstration de l’application pratique des méthodes.

Cette phase est également importante pour évaluer l’implication et le poids de chacun des paramètres et générer une évaluation pour les différents acteurs (population locales, régionales, collectivités, services de l’état). L’expression des résultats de l’évaluation en termes économiques semble à cet égard tout à fait prometteuse.

  • Sous-tâche 4.1 - Etudes de cas.

Sur les systèmes globaux incluant chacune des technologies décrites lors de la tâche 3, on réalise l’ACV selon les résultats des tâches 2 et 3, en incluant la liste des pressions non convertibles en impacts. On cherche une méthode d’expression des résultats au moyen d’un nombre aussi limité que possible d’indicateurs, voire une méthode de score unique. Toutes les opérations amonts (collectes sélectives par ex.) et avales (transport, stockage, incinération, etc) du pré-traitement sont incluses dans l’inventaire des émissions, de façon à prendre en compte l’ensemble des contributions dans l’estimation des performances environnementales du système. Des méthodes pour prendre en compte le transport, l’incinération, la décharge, le recyclage, etc. seront proposées (données génériques des bases de données européennes, …). De même, des méthodes pour prendre en compte les impacts évités par la substitution d’énergie et de matière sont décrites et documentées.

  • Sous-tâche 4.2 - Sensibilité des performances techniques de la technologie sur le bilan matière global (incluant les émissions).

Certaines données environnementales à prendre en compte dans l’évaluation d’impacts proviennent directement des performances techniques des installations. On cherchera à qualifier les impacts des variables techniques (telles que dimensionnement, conditions opératoires, déchets traités, etc.) sur les performances techniques (rendements, flexibilité,…) et environnementales (étendue du domaine du caractère «propre» de la technologie prise individuellement). Du fait d’une logique de fonctionnement et de conduite propre à chacune des installations, il sera nécessaire d’évaluer les variables susceptibles d’interférer et de limiter les performances de chacune des technologies mises en place.

  • Sous-tâche 4.3 - Elaboration d’une méthode de monétarisation du cycle de vie.

La monétarisation des impacts globaux et locaux est une approche courante qui fait appel essentiellement à deux techniques (prix hédoniques et consentement à payer). L’applicabilité de cette approche, ses forces et ses manques pour restituer les résultats de l’évaluation environnementale des technologies sera déterminée.

  • Sous-tâche 4.4 - Mise en perspective et recommandations pour une méthode d’évaluation des performances environnementales des technologies de pré-traitement des déchets.

Il s’agit à partir des enseignements fournis par les synthèses des critères et indicateurs réalisées par site et par technologies de préciser la sensibilité de chacune des étapes de l’évaluation. Schématiquement on peut distinguer deux origines aux incertitudes d’évaluation : la qualité des données (qui peuvent être manquantes, imprécises), et le choix des méthodes contribuant à l’évaluation (modèles, scénarios, critères d’évaluation). La gestion des incertitudes peut consister déjà à réduire autant que possible ces incertitudes, soit en adaptant la finesse de description du système évalué à la disponibilité des données, soit en faisant l’acquisition de nouvelles données. Ensuite, il s’agit de bien rendre compte des incertitudes restantes. L’objectif peut-être d’identifier et de hiérarchiser les principaux facteurs d’incertitude (analyse de sensibilité), ou de quantifier l’incertitude globale résultant des multiples incertitudes sur les données et méthodes employées (analyse d’incertitude). Pour cela, il est nécessaire de caractériser systématiquement la qualité des données mobilisées en terme de précision, de fiabilité et de représentativité (par rapport par exemple à la nature du déchet traité ou à la technologie employée) ; également, d’examiner d’un œil critique les contours de l’évaluation, les hypothèses et méthodes de calcul (ce qui n’est pas le plus facile !). Sur cette base, il existe diverses méthodes d’analyse de sensibilité et d’incertitude, dont la méthode Monte Carlo, les comparaisons de scénarios de choix d’hypothèses . Cette tâche réalisera un guide formalisant la méthodologie d’acquisition des données et les calculs de performances environnementales des technologies concernées.

Produits livrés : les ACVs des études de cas, des tests de sensibilité des performances techniques sur les résultats, une méthode détaillant chaque étape de l’obtention d’un score final basé sur des estimations monétaires, un rapport de recommandations sur l’évaluation environnementale des différentes catégories de technologies, préconisant le niveau d’aggrégation souhaitable des résultats en fonction des objectifs recherchés. Par ailleurs, une thèse de doctorat en cours à l’IDEP fera partie des livrables du projet.

 

BRGM - 3, avenue Claude Guillemin - BP 36009 - 45060 Orléans cedex 2 - France. 

Plan du site /