|
Le principal résultat du projet sera un ensemble de méthodes pour évaluer la performance environnementale de technologies de prétraitement des déchets à différents horizons temporels et géographiques, et ainsi fournir des évaluations basées sur une compréhension plus complète de leurs impacts. Ce résultat a vocation être largement diffusé auprès des divers acteurs de la gestion des déchets (décideurs, opérateurs, constructeurs, bureaux d’études, chercheurs, etc.).
Du point de vue des politiques en faveur des écotechnologies, les méthodes développées permettront de mieux montrer les capacités des méthodes de type ACV d’une part à fournir des critères d’évaluation pertinents, et d’autre part à fournir une vision « complète » et utile aux décideurs des incidences des technologies sur l’environnement. Les retombées attendues sont, au-delà de l’évaluation des technologies de prétraitement des déchets, une contribution à l’intégration de démarches d’ACV dans la définition des politiques environnementales en France.
Du point de vue des avancées scientifiques pour l’évaluation des impacts des technologies de prétraitement des déchets, les méthodes développées pourront contribuer à améliorer l’évaluation d’impacts aujourd’hui mal intégrés dans les méthodes ACV (par exemple les impacts locaux sur les sols ou les ressources en eau), et ainsi alimenter les réflexions internationales. Les retombées attendues sont de faire reconnaître un pôle de recherche Français sur le sujet et de proposer de nouvelles approches d’évaluation d’impacts. Ces avancées pourraient à terme être intégrées dans une méthode ACV reconnue.
Du point de vue des politiques de gestion des déchets, les acquis de la recherche seront valorisés auprès des collectivités, des concepteurs et opérateurs. Les méthodologies développées dans ce projet pourront servir notamment pour l’amélioration de l’évaluation environnementale des Plans Départementaux de gestion des déchets et pour l’accompagnement des EPCI dans leur choix de nouveaux traitements et dans la vérification de leurs performances, incluant le retour au sol de la matière organique. Le retour des expériences de mise en œuvre pourra à plus long terme être restitué auprès des acteurs institutionnels (DRIRE, DIREN, ADEME et MEEDDAT,…).
|
|
